Dans un article récent, le major de la Force spatiale US, Jason Lowery, dit que le Bitcoin est une arme.
Il exhorte le Pentagone à détenir Bitcoin et à lui donner la protection du 2e amendement. Toutefois, le Bitcoin n’est pas en soi une arme. C’est une cryptomonnaie conçue comme un moyen de paiement électronique décentralisé et sécurisé. Cependant, comme toute technologie, le Bitcoin peut s’utiliser à des fins malveillantes.
Jason Lowery pense que Bitcoin peut se classifier comme une arme de légitime défense
Dans sa thèse, Lowery soutient que le réseau Bitcoin est analogue aux routes commerciales maritimes. De plus, les gouvernements devraient garantir la libre navigation et le commerce sur le réseau sont protégés. Lowery soutient également qu’il s’agit d’un impératif militaire et que la prochaine génération de guerre sera cyber.
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De plus, Lowery pense que Bitcoin pourrait servir d’outil de cybersécurité en intégrant son système de validation à d’autres programmes.
En effet, certaines personnes ont utilisé le Bitcoin pour financer des activités illégales. Par exemple, comme la vente de drogues, d’armes et d’autres biens illégaux sur des marchés en ligne tels que le Silk Road.
Par ailleurs, les cybercriminels utilisent régulièrement Bitcoin pour des paiements de rançon dans des cas de cyberattaques, comme c’était le cas lors de la cyberattaque WannaCry en 2017.
Cependant, il est important de noter que le Bitcoin lui-même n’est pas la cause de ces activités illégales. Il s’agit plutôt d’une utilisation abusive de la technologie. Cela ne signifie pas forcément que le Bitcoin est une arme. Par contre, on peut l’utiliser comme un outil dans des activités illégales.
Comment un gouvernement pourrait se protéger du Bitcoin si un autre pays voudrait s’en servir comme une arme?
Si un gouvernement craint que le Bitcoin soit utilisé contre lui comme une arme économique, il pourrait prendre plusieurs mesures pour se protéger.
Tout d’abord, le gouvernement pourrait réglementer l’utilisation du Bitcoin et des autres cryptomonnaies sur son territoire. Cela pourrait inclure l’interdiction de l’utilisation du Bitcoin pour les transactions commerciales. Ou bien, la mise en place de règles strictes pour les plateformes d’échange de cryptomonnaies opérant sur son territoire.
Le Bitcoin devrait être protégé en vertu du deuxième amendement. (Jason Lowery)
De plus, ce gouvernement pourrait augmenter la surveillance de son système financier pour détecter les mouvements importants de Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies. Cela pourrait aider à prévenir les attaques économiques visant à perturber l’économie du pays.
Enfin, il pourrait également chercher à développer sa propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC), émise et contrôlée par l’État. Les CBDC pourraient offrir des avantages en termes de stabilité et de sécurité financière. De plus, tout en offrant des fonctionnalités similaires à celles des cryptomonnaies.
En somme, un gouvernement pourrait prendre plusieurs mesures pour se protéger du Bitcoin s’il craint qu’ils soient utilisés contre lui comme une arme économique. Cela pourrait inclure la réglementation, la surveillance accrue et le développement de sa propre monnaie numérique de banque centrale.
Constituer une réserve de Bitcoin comme arme de dissuasion?
Il n’y a pas de réponse simple à cette question, car cela dépendrait des circonstances et de la stratégie adoptée par le gouvernement en question. Cependant, certains gouvernements ont déjà commencé à investir dans le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies en tant que réserve de valeur alternative.
La raison pour laquelle un gouvernement pourrait considérer l’investissement dans le Bitcoin comme une réserve de valeur est que le Bitcoin a une offre limitée. Ce qui signifie que sa valeur est moins susceptible de se déprécier à long terme en raison de l’inflation.
De plus, le Bitcoin reste un actif numérique décentralisé et résistant à la censure. Ce qui pourrait offrir une certaine protection contre les risques géopolitiques et les pressions économiques externes.
Cependant, investir dans le Bitcoin comporte également des risques importants, notamment en raison de sa volatilité de prix élevée. De plus, le Bitcoin est toujours considéré comme un actif relativement nouveau et non réglementé.
En fin de compte, la décision de constituer une réserve de Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies dépendrait de la situation économique et géopolitique spécifique de chaque pays, ainsi que de ses objectifs stratégiques à long terme.